Un petit mot de bienvenue.

Ce site se veut une source de renseignements et de réconforts, d’outil à découvrir afin d’être capable de bien gérer son diabète de type 1 ou de type 2 et son nouveau mode de vie.

Si cela vous en dit de laisser un message positif ou bien que vous avez une interrogation sur votre situation ne vous gêner pas, j’aurai le grand plaisir de vous répondre et si vous le voulez, d’en faire profiter les autres personnes.

Utiliser seulement votre prénom ou un pseudonyme afin de vous identifier.

Merci et bonne lecture.

André Positif

Il est possible de bien gérer son diàbète.

Être positif? Dans ce 4e tome, j’ai voulu partager avec vous un moment très difficile dans votre vie : l’annonce d’une maladie évolutive qu’est le diabète, que l'on soit du type 1 ou du type 2.

Plusieurs personnes me demandaient comment je faisais pour garder le sourire et quelle était ma philosophie de la vie afin de bien gérer mon diabète.

J’ai donc décidé de partager avec vous mon mode de vie.

Comme vous l’avez constaté dans la table des matières, cela comporte plusieurs étapes; le contrôle de votre vie ou la maîtrise de ces étapes ne se fait pas en une journée, alors donnez-vous du temps pour apprivoiser votre nouveau mode de vie.

Au moment de l’annonce par mon médecin de famille que j’étais diabétique, je lui ai répondu ceci : « Mon ami Mario, je vais gérer mon diabète de la même manière que quand j’ai arrêté de consommer de la boisson il y a six ans : un jour à la fois, une étape à la fois. »

En terminant, je voudrais vous dire que le sentiment d’impuissance, de solitude et d’être dépourvu de moyens face à ce défi est normal, mais si nous avons la chance d’ avoir des outils à notre disposition, il sera plus facile de gérer et d’ accepter le défi que la vie met sur notre chemin.

Si vous avez des préoccupations ou des questions, il me fera très plaisir d' y répondre, ce blogue ce veut une aide pour vous qui avez de la difficulté à accepter votre nouvelle condition ( le diabète).

un bon livre

À l'annonce par le médecin que vous étiez devenue diabétique quel étais votre sentiment ?

dimanche 2 décembre 2007

2.1.Se changer et non le (la) conjoint (e)

Selon mon expérience, adopter un nouveau mode de vie demande beaucoup d’énergie, de patience et de détachement. C’est pour cela que je recommande, si vous le pouvez, de vous concentrer sur vos changements plutôt que changer les comportements de votre conjoint(e).

Voici pourquoi : Une phrase que j’ai retenue et que j’applique souvent est : « On ne peut que se changer et non les autres, car ce sont mes choix et non les leurs. » Au début, faire des changements, les accepter, sans avoir à gérer les autres est assez difficile.

Au début, après m’être renseigné sur le diabète plusieurs fois, soit sur Internet ou dans des livres (plus vous avez le goût de vous renseigner sur la maladie, plus vous augmentez les chances de faire votre deuil plus vite et d’être disposé à commencer à faire des petits changements), j’ai décidé d’enlever le sucre de mon café et de le remplacer par de l’édulcorant. J’ai mis un petit plat à côté de ma cafetière avec des petits sachets. Après deux ou trois semaines, j’ai coupé les desserts. Il faut que je vous dise que, pour moi, un repas sans dessert n’était pas un repas. Alors, rendu au dessert, j’allais ranger mon couvert dans le lave-vaisselle et je me prenais un fruit. Je me dirigeais vers le salon pour écouter mes nouvelles; de cette manière, je n’avais pas à regarder les autres membres de ma famille manger le leur et, moi, à faire du ressentiment.

Aujourd’hui, j’en ai fait mon deuil et j’ai trouvé d’autres manières de compenser le fameux dessert traditionnel par du yogourt et des fruits ou autres aliments qui conviennent à mon taux de sucre.

Un petit conseil pour le(la) conjoint(e) : au début, la personne nouvellement déclarée diabétique ne comprend pas pourquoi il faut changer, elle n’a donc pas l’intention de le faire. Pour le(la) conjoint(e), c’est un peu l’étape du «ne pas» : ne pas harceler, ne pas pousser, ne pas critiquer et surtout ne pas laisser tomber son conjoint(e.) C’est à ce stade que votre conjoint(e) a le plus besoin d’éclaircissements sur les choses qu’il(elle)a à faire, s’informer sans se submerger de données. Après viendra probablement de lui(elle)-même la possibilité de commencer par des petits gestes, des actions qu’il(elle) voudra commencer.

Au début, je voyais plus d’inconvénients que d’avantages à adopter un certain comportement, par exemple,« si je fais mes tests de glycémie, mon(ma) conjoint(e) sera moins inquiet(ète) mais, par contre, des fois, ça fait mal, c’est dispendieux, je me demande comment je vais faire pour payer tout cela, etc.» Cependant, si je garde un esprit positif, je vais m’apercevoir que si je fais mes tests de glycémie, j’aurai un meilleur contrôle sur mon taux de sucre; de cette manière, j’aurai moins de problèmes à ajuster mes médicaments. Pour ma part, c’est que si je contrôle mieux mon taux, je vais retarder la prise de médicaments.

Avec les nouveaux piqueurs, ça fait moins mal. Sachez que si vous avez une assurance-médicaments, soit privée ou gouvernementale, les bandelettes et les lancettes sont couvertes sauf une petite partie qui représente votre franchise. Cela est moins cher que de tout payer. Voilà un autre avantage ou une autre manière de voir cela.

Comme je le dis des fois à mon épouse à la blague : «Ma chérie, si je me suis marié, c’est peut-être parce que je voulais une conjointe, une équipière pour partager ma vie et non une mère pour me dire comment ou ce que j’ai à faire pour me prendre en main. » C’est vrai aussi que ma conjointe veut tout comme une mère m’aider à améliorer ma condition de santé mais, quelquefois, au lieu de m’aider, cela fait l’effet contraire et rajoute du stress qui se traduit par une augmentation de mon taux de sucre.

Alors, si mon(ma) conjoint(e) veut vraiment m’aider, il(elle), selon le caractère de la personne qui se prend en main, suivra l’évolution de son(sa) chéri(e) un peu en retrait, sera capable de supporter, de féliciter et de comprendre les émotions sans trop pousser, car à vouloir trop pousser, souvent on ralentit la personne dans son évolution et même on la renferme sur ses sentiments. De ce fait, il est possible que la personne abandonne ses efforts d’avancement parce qu’elle se demande à quoi ça sert. «Peu importe ce que je fais, il (elle) n’est jamais content(e)! »C’est pour cela qu’il faut laisser la personne aller à son propre rythme et vous serez probablement surpris de l’avancement qu’elle fera. Ayez confiance en votre partenaire.

Je vais conclure en vous faisant part d’une constatation sur le phénomène d’entraînement dû au fait que j’ai changé ma manière de gérer mes quantités de nourriture et de sucre(dessert.) Mon épouse et mon garçon ont décidé sans trop se consulter d’adopter les mêmes habitudes alimentaires que moi; l’effet d’entraînement produit chez les gens un sentiment d’intérêt pour ce que vous faites. Ils observent et étudient le pour et le contre et, par la suite, ils décident que si c’est bon pour «lui», cela devrait être bon pour eux. Dans le cas de la famille immédiate, les membres s’aperçoivent du danger d’hérédité et ils décident d’appliquer à titre préventif la même attitude que vous, mais avec une légère différence : ils pourront tricher des fois contrairement à vous. Ils deviennent plus conscients du risque de devenir diabétiques eux aussi à un moment donné s’ils ne commencent pas à faire attention.

La plupart des gens passent leur vie en cherchant toujours quelque chose d'autre, ils traversent l'existence persuadés que leur objectif est fort lointain alors qu'autour d'eux se trouve tout ce dont ils ont besoin pour atteindre leur but.

[Fun-Chang]

Si l'homme transforme avec peine ses manières de vivre, il change difficilement encore ses façons de penser.

[Gustave Le Bon]

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