Relation entre le corps et l'esprit
Le résultat de plusieurs recherches nous aide à comprendre comment les émotions se traduisent en substances chimiques et agissent sur notre système. Ainsi, nous savons à quel point le corps peut être influencé par l'esprit.
Notre corps a une mémoire émotionnelle; les expériences du passé ont été enregistrées. Toutes les émotions accumulées dans cette mémoire depuis notre conception sont là. Ces émotions refoulées et parfois oubliées déterminent nos réactions et nos comportements dans le présent. Une mauvaise utilisation de cette mémoire émotionnelle nous limite souvent dans l'utilisation de certains droits psychologiques.
LES MÉCANISMES DE DÉFENSE
Plusieurs expériences du passé ont favorisé le développement de certains mécanismes de défense; à savoir :
- la fuite, la soumission, la dépendance;
- l’agressivité, l'arrogance, la violence;
- la manipulation, la menace, le chantage, l'intimidation.
- de réussir selon nos propres critères;
- de demander des choses pour nous-même;
- d'exprimer librement nos émotions;
- de dire "non" sans nous justifier;
- de ne pas plaire à tout le monde;
- peur d'être rejeté(e);
- peur de ne pas être aimé(e);
- peur d'être ridiculisé(e), d'avoir honte.
Elles sont reliées à la valeur personnelle, c'est-à-dire à l'image que nous croyons que les autres se forment de nous ou à celle que nous avons de nous-même. Ces croyances ont pour origine le milieu familial, la religion, l'éducation, les relations sociales et nos propres expériences ; insister, oser, sans se sentir coupable, etc. Il est important de réaliser que nous avons avantage à nous permettre d'utiliser ces droits psychologiques.
Comprendre et gérer nos émotions
Comprendre et mieux gérer nos émotions, c'est nous donner l'occasion d'obtenir les outils nécessaires pour avoir une meilleure connaissance de nous-même.
Si je veux changer ma vie, pour me donner un nouveau mode de vie, il faut que j’apprenne à gérer mes émotions. Même si j’ai la meilleure volonté possible à vouloir changer des choses, mais que je ne suis pas capable de gérer mes émotions, il y aura au moins trois situations qui vont arriver.
La première est que la colère s’emparera de moi au point de ne plus voir de solutions qui, par la suite, pourraient me faire dire ou poser des gestes qui provoqueraient du ressentiment.
Le ressentiment est la deuxième émotion négative, que nous appellerons la honte de soi. Elle nous fera poser des gestes que nous regretterons par la suite.
La peur est la troisième. Nous l’approfondirons davantage à la page 97. Pour ce qui est des autres émotions, ce sont des émotions plus positives qui, en général, ne posent pas de problèmes.
Une des choses que j’ai apprises, c’est qu’il ne faut pas avoir peur de demander à quelqu’un de l’aide (un psychologue, un médecin de famille ou autre), des conseils pour gérer les situations ou les défis qu’on ne peut résoudre soi-même.
Si nous ne pratiquons pas cette habitude, parfois dans des périodes très intenses de notre vie, nous pouvons poser des gestes irréparables pour lesquels il est impossible de revenir en arrière. Je parle par expérience, car cela m’est arrivé un soir; heureusement, ce n’était pas mon heure : il faut tirer des leçons de nos erreurs. Et c’est pour cela que je crois qu’on doit demander de l’aide quand on n’a pas de solutions puisqu’on ne connaît pas tout, que nous soyons jeune, adulte ou vieux.
Depuis ce temps-là, je me fais un devoir de régler mes défis au fur et à mesure et de gérer mes sentiments le plus souvent possible en retournant en arrière et en faisant les deuils que j’ai à faire pour pouvoir repartir de l’avant et non de l’arrière.
Voici un exemple :
J’avais de la difficulté à m’endormir le soir, je regardais mon épouse qui se couchait et, en quelques secondes, elle dormait. Moi, de mon côté, les pensées, en me couchant, défilaient dans ma tête. J’ai consulté le psychologue de l’endroit où je travaillais et je lui ai demandé un truc pour pouvoir me coucher sans penser.
Il me donna une méthode : « En te couchant, tu dois te répéter, pour programmer ton cerveau : “La nuit m’appartient. Demain, à sept heures, je prendrai du temps pour penser à ce défi (problème.) ”. Mais, le lendemain, il faut que tu arrêtes à sept heures et que tu penses à la façon de régler ton défi (problème.). Donne-toi dix minutes et, après ce temps, tu reportes à demain sept heures et tu recommences tant que tu n’as pas réglé. Tu verras que, petit à petit, tu trouveras la réponse à ton défi (problème) et que le soir, en faisant cet exercice, tu programmeras ton cerveau à dormir au lieu de penser.»
J’ai fait ce qu’il m’a conseillé et ça marche. Si des fois, cela veut recommencer, je fais simplement commencer à me dire la phrase qu’il m’avait donnée et je m’endors.
C’est vrai qu’il faut être persévérant pour réussir à reprogrammer notre cerveau mais, pour moi, ça fonctionne. Depuis que j’ai réussi à reprogrammer mon cerveau et à penser quand il le faut, le jour et non la nuit, je dors comme un bébé.
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