Les pressions externes
Mon épouse, mes enfants, des spécialistes de la santé et mon médecin de famille m’ont souvent demandé de changer ma manière de vivre. Mais comment rompre avec le passé? Il ne suffit pas de faire mieux ce que l’on fait déjà ; il faut aussi faire des choses différentes qui trouvent peu de références avec le passé. Dans notre ancien mode de vie où les habitudes se sont installées, une telle rupture s’avère souvent déchirante et nous n ‘avons pas toujours envie de nous lancer vers l’inconnu. C’est pour cela qu’il faut nous donner du temps, en prendre pour faire le point sur notre situation, évaluer que si nous continuons de cette manière, qu’arrivera-t-il?
Les réponses qui nous viennent souvent à l’esprit ne nous font pas plaisir à entendre. Est-ce qu’il faut qu’on touche le fond du baril ou bien qu’on attende que le pire se produise pour qu’on se décide à bouger? Pour certains individus, je dirais Oui; pour d’autres, Non, car selon la personne, il se peut qu’elle choisisse des chemins différents en fonction du fait qu’elle a ou n’a pas de dépendance et aussi en fonction de sa force de caractère.
Pour ma part, la réponse était Oui parce qu’au début, je ne voulais pas croire les médecins après avoir eu cinq pancréatites, et que mon épouse m’ait dit qu’elle ne voulait plus revivre la dernière fois où je suis allé aux soins intensifs, et que mes enfants ne pouvaient plus supporter de me voir me faire du mal comme cela. J’ai dû prendre la décision de prendre ma vie en main avant qu’il ne soit trop tard, ce qui n’était pas bien loin, selon les médecins. C’est à partir de là que j’ai rencontré mon ami Bob qui m’a fait comprendre et qui m’a aidé à changer mon mode de vie.
Bien sûr, je ne vous cacherai pas que ce n’est pas toujours facile de faire toutes les étapes afin de maîtriser mon nouveau mode de vie, mais si je prends du recul et que je suis capable d’apprécier, de me donner du temps et de prendre le temps nécessaire pour voir les bienfaits sur ma vie et ma santé, cela me garantit une progression et une envie de continuer à améliorer ma qualité de vie.
C’est pour cela, qu’à l’annonce de mon diabète, j’ai décidé de refaire les étapes que j’avais franchies auparavant lors de ma prise en charge pour arrêter de consommer : une journée à la fois, prendre le temps de faire mes deuils, de m’informer sur la maladie, de commencer par des petits gestes, par des cours, par des rencontres avec différents spécialistes de la santé, pour ensuite changer ma manière de voir et de vivre mon diabète dans ma vie de tous les jours.
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