Moi, au départ, je pensais que les restaurants, c’était fini. Après avoir rencontré la diététiste pour la première visite (il s’est passé quatre mois avant d’avoir été appelé pour mon premier rendez-vous), elle m’a donné un napperon sur lequel étaient indiqués une foule de renseignements sur toutes les quantités, les groupes d’aliments, les symboles qui représentent une ou des mains démontrant la quantité exacte que je peux consommer à chaque repas. Il y a aussi un dessin, qui représente un petit carré de sucre équivalant à cinq grammes. Dans chaque catégorie où il y a du sucre, on retrouve le nombre de petits carrés que représente une portion.
Après avoir fait le tour de chaque catégorie, on voit une assiette divisée en trois, celle-ci vous sert de modèle pour confectionner un dîner et un souper. On remarque que la moitié est réservée aux légumes et le reste est divisé en deux : une portion de produits céréaliers et de féculents, une autre, de viandes et substituts. Cet outil-là nous fait prendre conscience de ce que nous pouvons mettre dans notre assiette afin de respecter le nombre de carrés de sucre auquel nous avons droit.
Dans mon cas, j’ai le droit de manger de neuf à douze carrés de sucre par repas, soit l’équivalent de 45 à 60gr de sucre, mais je dois viser plus 45 que 60gr. Occasionnellement, je pouvais aller jusqu'à 60gr, mais pas trop souvent. Plus tard, après avoir atteint mon poids, on a regardé les heures auxquelles je mangeais et la sorte de travail que je faisais ; nous avons conclu que je devais prendre une collation dans l’avant-midi et l’après-midi, ce qui représente 15gr de sucre, afin d’être en mesure d’atteindre le prochain repas sans avoir une perte d’énergie qui pourrait déclencher un état d’hypoglycémie, ce qui ne serait pas bon pour moi.
À partir de là, la question des restaurants est venue sur le tapis. Bien sûr qu’aujourd’hui, dans les restaurants, les portions que l’on nous sert sont beaucoup trop grosses pour une personne normale. Pourquoi? À cause de notre façon de penser ou de la manière dont nous avons été éduqués, il faut des grosses assiettes à un prix pas cher pour que cela nous satisfasse et, du même coup, avoir l’impression d’avoir bien mangé à un bon prix. Nos mères nous disaient que celui qui avait une bonne fourchette et qui mangeait beaucoup était en bonne santé.
Aujourd’hui, j’apprends que ce n’est pas la quantité qui compte, mais la qualité de ce que nous mettons dans nos assiettes. Nous nous apercevons aussi que la portion de viande diminue ainsi que les produits céréaliers et les féculents ( pain, patate, riz, etc.) De ce fait, nous augmentons la portion de légumes; de cette manière, nous remplissons notre estomac de bonnes choses et nous n’avons plus faim. Bien sûr, nous pouvons rajouter un fruit comme dessert et un verre de lait comme breuvage, mais il faut le prendre en considération afin de ne pas dépasser les 45gr de sucre auxquels nous avons droit.
S’habituer demande de la patience, mais vous verrez qu’avec le temps, vos habitudes alimentaires changeront, et qu’après un repas, vous serez moins gonflé, aurez plus de facilité à digérer, plus d’équilibre dans vos énergies et, la cerise sur le ¨Sundae¨, vous perdrez du poids.
Alors quand vous irez au restaurant, vous allez développer le réflexe de commander, soit un menu selon vos besoins ou un menu pour enfant car les portions sont plus près de vos quantités, accompagnées de plus de légumes, et cela ne vous dérangera plus.
Petit conseil : au début de votre apprentissage, habituez-vous à confectionner vos repas en ayant en tête toutes les valeurs et tous les éléments de votre régime avant de vous rendre au restaurant; de cette manière, il sera plus facile de déceler les pièges que comportent les menus qui vous seront présentés.
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