La deuxième étape : le déni
«Ce n’est pas possible.»
«Ce n’est pas vrai.»
«Ils ont dû se tromper.» (1)(v.p47)
Le déni prolongé empêche de vivre son deuil. La personne endeuillée éprouve alors une sorte de dépression, un malaise à l’intérieur qui fait qu’elle refuse la vérité ou le fait accompli. La réaction de se protéger contre une telle nouvelle est normale. Par ailleurs, quand on laisse la douleur accéder à la conscience, on la ressent d’une manière vive, intense et claire mais, par bonheur, elle est passagère et de courte durée. (1)(v.p47)
Ceux qui ne veulent pas ou ne peuvent pas digérer la nouvelle bloquent en quelque sorte le mouvement de la vie. En s’obstinant à étouffer la souffrance ou la nouvelle, on se prive des solutions que la vie veut nous faire connaître et qui peuvent nous faire renaître. Par ailleurs, il faut savoir que c’est correct d’avoir de la peine, de souffrir et d’avoir besoin d’une main chaleureuse durant ce passage pénible. (1)(v.p.47)
Les formes de déni :
Le déni prend des formes nombreuses et subtiles :
· oublier de prendre ses médicaments;
· tricher dans ses habitudes alimentaires;
· s’acharner à trouver un coupable ou la raison pour laquelle cela arrive;
· abuser de médicaments, de l’alcool, de drogues, de nourriture, etc.
Dans tous les cas, vouloir se trouver une raison pour se justifier de ne pas admettre la réalité empêche de faire son deuil.
Un temps d’arrêt :
- Y a t-il des moments où j’ai utilisé le déni
- Qu’est-ce que ces moments avaient de particulier pour que je sente le besoin d’utiliser le déni ?
- Quelles en ont été les conséquences négatives et positives ?
Ce qui pourrait nous contraindre au bien pourrait aussi nous contraindre au mal.
[Denis Diderot]
Celui qui disperse ses regards sur tout ne voit rien ou voit mal.
[Denis Diderot]
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