Un petit mot de bienvenue.

Ce site se veut une source de renseignements et de réconforts, d’outil à découvrir afin d’être capable de bien gérer son diabète de type 1 ou de type 2 et son nouveau mode de vie.

Si cela vous en dit de laisser un message positif ou bien que vous avez une interrogation sur votre situation ne vous gêner pas, j’aurai le grand plaisir de vous répondre et si vous le voulez, d’en faire profiter les autres personnes.

Utiliser seulement votre prénom ou un pseudonyme afin de vous identifier.

Merci et bonne lecture.

André Positif

Il est possible de bien gérer son diàbète.

Être positif? Dans ce 4e tome, j’ai voulu partager avec vous un moment très difficile dans votre vie : l’annonce d’une maladie évolutive qu’est le diabète, que l'on soit du type 1 ou du type 2.

Plusieurs personnes me demandaient comment je faisais pour garder le sourire et quelle était ma philosophie de la vie afin de bien gérer mon diabète.

J’ai donc décidé de partager avec vous mon mode de vie.

Comme vous l’avez constaté dans la table des matières, cela comporte plusieurs étapes; le contrôle de votre vie ou la maîtrise de ces étapes ne se fait pas en une journée, alors donnez-vous du temps pour apprivoiser votre nouveau mode de vie.

Au moment de l’annonce par mon médecin de famille que j’étais diabétique, je lui ai répondu ceci : « Mon ami Mario, je vais gérer mon diabète de la même manière que quand j’ai arrêté de consommer de la boisson il y a six ans : un jour à la fois, une étape à la fois. »

En terminant, je voudrais vous dire que le sentiment d’impuissance, de solitude et d’être dépourvu de moyens face à ce défi est normal, mais si nous avons la chance d’ avoir des outils à notre disposition, il sera plus facile de gérer et d’ accepter le défi que la vie met sur notre chemin.

Si vous avez des préoccupations ou des questions, il me fera très plaisir d' y répondre, ce blogue ce veut une aide pour vous qui avez de la difficulté à accepter votre nouvelle condition ( le diabète).

un bon livre

À l'annonce par le médecin que vous étiez devenue diabétique quel étais votre sentiment ?

lundi 28 janvier 2008

2.9. La parenté

Comme nous l’avons lu dans le chapitre précédent, les gens, en général, sont réticents face au changement. Si nous transportons cette attitude dans notre famille, nous allons peut-être nous apercevoir que les personnes, lors de notre visite, nous reçoivent comme d’habitude mais à une différence près.

Je m’explique. Au début, la première fois où elles vous rencontrent, elles sont très contentes de vous voir puis vient la question traditionnelle : « Comment ça va? » Vous leur annoncez que vous êtes devenu diabétique, elles vous posent ensuite toutes sortes de questions. Jusque-là, tout va bien, mais quand vient le temps de souper, elles ont tout oublié : vous prenez ce dont vous avez de besoin, selon vos quantités et selon ce à quoi vous avez droit en sucre. Puis vous dégustez votre repas. À la fin, vous allez probablement avoir fini avant tout le monde, et là, viennent les pressions : « Tu ne manges pas juste ça ? »,« Prends-en d’autre! », etc.

J’ai fait la même observation quand j’ai arrêté de consommer de l’alcool. Si tu es en visite, on te respecte plus, mais si tu es en « party» familial, là, ça change un peu : «Sais-tu, tu étais bien plus le « fun » quand tu buvais», etc.

On dirait que, quand nous changeons, cela produit chez l’être humain un effet de peur au fur et à mesure que vous donnez des explications sur les raisons pour lesquelles vous avez choisi d’effectuer ces changements-là : parce que c’était mieux pour votre santé et aussi pour une meilleure prise en charge de votre vie. On dirait que les gens ont peur de se faire inculquer ou de se sentir obligés de faire la même chose que vous.

Pour ma part, j’ai compris depuis longtemps que, si je change quelque chose dans ma vie, c’est pour moi d’abord que je le fais et non pour les autres, car j’ai toujours cette phrase dans la tête : « Je peux seulement Me changer et non les autres. »

Le fait de changer est bon, stimulant et normal pour l’être humain. Pour certaines personnes, les changements font peur, cela aussi, c’est normal, mais, moi, je m’arrête seulement à donner des explications. Je crois qu’il faut expliquer et non imposer aux autres les changements que nous faisons pour nous parce que, quand nous faisons un virage à cent quatre-vingt degrés, l’être humain veut comprendre ce qui se passe, soit pour s’informer ou pour vérifier.

L’important dans tout cela, c’est de faire ce qui est bon pour nous et pour notre évolution, notre santé, tout en gardant un bon équilibre dans nos actes. Pour le reste, j’ai appris à me détacher des comportements et des remarques que les autres peuvent émettre, car je suis convaincu que ce que je fais est ce qu’il faut que je fasse, et ce n’est sûrement pas fini pour moi et pour mon évolution personnelle. Je me sens en bien plus grande forme aujourd’hui avec ces changements.

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