Un petit mot de bienvenue.

Ce site se veut une source de renseignements et de réconforts, d’outil à découvrir afin d’être capable de bien gérer son diabète de type 1 ou de type 2 et son nouveau mode de vie.

Si cela vous en dit de laisser un message positif ou bien que vous avez une interrogation sur votre situation ne vous gêner pas, j’aurai le grand plaisir de vous répondre et si vous le voulez, d’en faire profiter les autres personnes.

Utiliser seulement votre prénom ou un pseudonyme afin de vous identifier.

Merci et bonne lecture.

André Positif

Il est possible de bien gérer son diàbète.

Être positif? Dans ce 4e tome, j’ai voulu partager avec vous un moment très difficile dans votre vie : l’annonce d’une maladie évolutive qu’est le diabète, que l'on soit du type 1 ou du type 2.

Plusieurs personnes me demandaient comment je faisais pour garder le sourire et quelle était ma philosophie de la vie afin de bien gérer mon diabète.

J’ai donc décidé de partager avec vous mon mode de vie.

Comme vous l’avez constaté dans la table des matières, cela comporte plusieurs étapes; le contrôle de votre vie ou la maîtrise de ces étapes ne se fait pas en une journée, alors donnez-vous du temps pour apprivoiser votre nouveau mode de vie.

Au moment de l’annonce par mon médecin de famille que j’étais diabétique, je lui ai répondu ceci : « Mon ami Mario, je vais gérer mon diabète de la même manière que quand j’ai arrêté de consommer de la boisson il y a six ans : un jour à la fois, une étape à la fois. »

En terminant, je voudrais vous dire que le sentiment d’impuissance, de solitude et d’être dépourvu de moyens face à ce défi est normal, mais si nous avons la chance d’ avoir des outils à notre disposition, il sera plus facile de gérer et d’ accepter le défi que la vie met sur notre chemin.

Si vous avez des préoccupations ou des questions, il me fera très plaisir d' y répondre, ce blogue ce veut une aide pour vous qui avez de la difficulté à accepter votre nouvelle condition ( le diabète).

un bon livre

À l'annonce par le médecin que vous étiez devenue diabétique quel étais votre sentiment ?

mercredi 26 décembre 2007

2.7. Avoir le contrôle de sa vie

Longtemps j’ai laissé le contrôle de ma vie à la boisson, aux émotions souvent mal gérées, aux autres qui m’entouraient et à mon grand cœur. À un moment donné, dans la vie de tout le monde, vient une période de repositionnement. Cela arrive à différentes périodes comme l’enfant qui devient adolescent, l’adolescent qui devient adulte et, après cela, quand nous sommes rendus adultes, les périodes arrivent aux dix ans selon notre évolution. Il est donc normal de nous poser des questions.

Mais, selon où nous sommes rendus, souvent, nous n’arrêtons pas, ou encore, c’est comme si cela n’était pas important, nous n’avons pas de réponse et nous continuons. Selon certains experts : «Rendus dans le monde adulte, il arrive souvent, quand nous changeons de décennie, des périodes, plus ou moins fortes, auxquelles nous n’avons pas réellement répondu à l’époque qui reviennent normalement nous frapper à quarante ans. » Cela a été mon cas.

Avec les années, arrivent la quarantaine et son lot de questions et d’émotions : nous nous demandons où nous sommes rendus, si nous avons le goût de continuer, de changer, avec tout ce que nous avons déjà vécu de bonnes ou de mauvaises expériences. Il vient un temps où j’ai dû faire un virage à cent quatre-vingt degrés. Je n’étais plus capable d’endurer les questions que je me posais sans me répondre vraiment ou accepter la vérité. Je ne sais pas pourquoi il faut que l’être humain parfois descende jusqu’au fond du baril avant d’avoir la capacité de reprendre sa vie en main. Je n’ai jamais réussi à comprendre mais une chose que je sais, c’est qu’il faut se permettre de demander de l’aide rendu là. C’est ce que j’ai fait. Pour me prendre en main, j’ai dû répondre à cette question : je bois pourquoi?

Je buvais pour enterrer mes sentiments, je buvais parce que je n’avais pas le courage de régler ou je n’avais pas trouvé de solution sur la façon d’aborder certains sujets avec mon épouse et mes enfants, je buvais pour me donner la force de continuer à faire les nombreux horaires que j’avais à chaque semaine. Je buvais aussi parce que j’étais fatigué de la vie.

Avec le temps et des personnes-ressources, j’ai découvert comment faire le ménage de ma vie, reprendre le contrôle. Pour cela, j’ai dû apprendre à m’aimer avant de pouvoir continuer à aimer les autres. Avoir un grand cœur, c’est une belle qualité, mais aussi un grand défaut si on n’est pas capable d’avoir de limite afin de ne pas se sentir utilisé. Il faut aider selon nos possibilités.

J’ai appris à faire la différence entre mes choix et leurs choix. J’ai appris à faire la différence entre les choses que je peux changer et celles que je ne peux pas ; en deux mots : me détacher. J’ai replacé dans ma vie certaines valeurs que j’avais oubliées comme à vouloir trop de choses, on finit par tout perdre ce que l’on a. Est-ce que cela est vraiment nécessaire?

J’ai commencé à me donner du temps pour moi, pour faire des choses que j’aime, des passe-temps. M’accorder du temps ne veut pas dire devenir égoïste non plus, mais trouver un équilibre entre avoir du temps et de ne pas en avoir du tout.

Apprendre à gérer ses sentiments, à les exprimer aussi de façon raisonnable, c’est probablement ce que l’on appelle se donner une deuxième chance. Pour moi, cela a été une occasion de renaître et de commencer réellement à vivre. C’est pour cela que, quand le diabète est venu frapper à ma porte, je l’ai accueilli comme un nouveau défi plutôt qu’un problème. J’ai dû refaire certaines étapes que j’avais déjà franchies en arrêtant de consommer.

Il a été beaucoup plus facile de gérer les ajouts car, une fois que nous avons un nouveau mode de vie et que nous avons réalisé les bienfaits rattachés à celui-ci, nous avons en notre possession des outils afin de pouvoir améliorer notre santé dans le but de profiter de la vie au maximum et être fiers de notre condition de vivre.

Quand je suis bien dans ma peau, il y a un rayonnement qui se dégage et entraîne les autres membres de ma famille et s’installe alors un climat de paix, de bonheur et de confiance où il fait bon vivre.

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