Un petit mot de bienvenue.

Ce site se veut une source de renseignements et de réconforts, d’outil à découvrir afin d’être capable de bien gérer son diabète de type 1 ou de type 2 et son nouveau mode de vie.

Si cela vous en dit de laisser un message positif ou bien que vous avez une interrogation sur votre situation ne vous gêner pas, j’aurai le grand plaisir de vous répondre et si vous le voulez, d’en faire profiter les autres personnes.

Utiliser seulement votre prénom ou un pseudonyme afin de vous identifier.

Merci et bonne lecture.

André Positif

Il est possible de bien gérer son diàbète.

Être positif? Dans ce 4e tome, j’ai voulu partager avec vous un moment très difficile dans votre vie : l’annonce d’une maladie évolutive qu’est le diabète, que l'on soit du type 1 ou du type 2.

Plusieurs personnes me demandaient comment je faisais pour garder le sourire et quelle était ma philosophie de la vie afin de bien gérer mon diabète.

J’ai donc décidé de partager avec vous mon mode de vie.

Comme vous l’avez constaté dans la table des matières, cela comporte plusieurs étapes; le contrôle de votre vie ou la maîtrise de ces étapes ne se fait pas en une journée, alors donnez-vous du temps pour apprivoiser votre nouveau mode de vie.

Au moment de l’annonce par mon médecin de famille que j’étais diabétique, je lui ai répondu ceci : « Mon ami Mario, je vais gérer mon diabète de la même manière que quand j’ai arrêté de consommer de la boisson il y a six ans : un jour à la fois, une étape à la fois. »

En terminant, je voudrais vous dire que le sentiment d’impuissance, de solitude et d’être dépourvu de moyens face à ce défi est normal, mais si nous avons la chance d’ avoir des outils à notre disposition, il sera plus facile de gérer et d’ accepter le défi que la vie met sur notre chemin.

Si vous avez des préoccupations ou des questions, il me fera très plaisir d' y répondre, ce blogue ce veut une aide pour vous qui avez de la difficulté à accepter votre nouvelle condition ( le diabète).

un bon livre

À l'annonce par le médecin que vous étiez devenue diabétique quel étais votre sentiment ?

vendredi 30 novembre 2007

le pardon

La sixième étape : le pardon


1-L’échange

Une perte entraîne des prises de conscience très révélatrices de soi et de ses sentiments. Entre autres, celle de la qualité de vie que l’on avait et que l’on a perdue. Voilà pourquoi on sent le besoin de se faire pardonner et de se pardonner soi-même de manière à atténuer son sentiment de culpabilité. (1)(v.p62)

Mais il s’agit de se faire pardonner quoi, au juste?

  • dans mon cas, de ne pas avoir cru au médecin la première fois où j’ai fait une pancréatite et qu’à chaque fois que cela arrivait, je ne voulais pas croire que je perdais une partie de mon pancréas;
  • de ne pas avoir assez fait confiance à l’autre ;
  • d’avoir considéré mon corps comme un acquis indestructible;
  • de ne pas avoir su sauvegarder ma santé;
  • d’avoir manqué de jugement face à mon état;
  • de ne pas avoir arrêté de consommer de la boisson alcoolique avant;
    etc. (1)(v.p.62)


D’abord, demander pardon à l’autre, même en son absence, aide à diminuer son sentiment de culpabilité et à reconnaître son impuissance face à la situation. Puis, une fois convaincu que l’on a reçu son pardon, on est mieux disposé à se réconcilier avec soi-même, avec ses limites, ses défauts, ses actions ratées, etc.
Une nouvelle harmonie s’établit en soi. (1)(v.p.62)

Un temps d’arrêt :

  • Quelle est la dernière fois où je me suis pardonné quelque chose ?
  • Quelles conséquences cela a-t-il entraînées?
  • Quelles sont les choses que je dois me pardonner ?
  • Quelles sont les raisons pour lesquelles je dois le faire ?
  • Qu’est-ce qui pourrait m’empêcher de le faire ?
  • Comment puis-je surmonter ces défis afin d’arriver à me pardonner ?

Il faut se pardonner beaucoup à soi-même pour s'habituer à pardonner beaucoup à autrui.
[Anatole France]

Possible ou impossible, le pardon nous tourne vers le passé. Il y a aussi de l'avenir dans le

pardon.

[Jacques Derrida] Extrait de la revue Le Monde de l'éducation - septembre 2000

2_ L’accorder

Une fois pacifié par le pardon reçu, on est en mesure de se pardonner. Il reste que, dans la situation, le pardon s’impose comme une démarche nécessaire pour atténuer, sinon éliminer, les restes de colère intérieure qu’occasionne toute séparation entre le passé et le présent. Il s’impose d’autant plus que, sans lui, il ne serait pas possible de passer à la prochaine étape, celle de l’héritage. Car comment pourrait-on accepter en héritage les qualités d’une nouvelle manière de vivre contre laquelle on demeure fâché? (1)(v.p.63)

Certaines personnes s’objecteront : «Pourquoi insister pour se pardonner comme si j’étais responsable de ma condition ?» Il est compréhensible de pardonner à quelqu’un, mais pourquoi faudrait-il SE pardonner? (1)(v.p63)

D’abord, nous rappeler à quel point les relations affectives avec notre ancien mode vie étaient loin d’être parfaites et, qu`à cause de la pauvreté de l’amour humain, nous avons toujours des choses à nous pardonner. (1)(v.p63)

À ce premier motif de pardon, s’en ajoute un autre : toutes les difficultés qu’éprouvent les personnes qui sont conséquentes au bouleversement émotif, à la solitude, au sentiment d’être laissées seules pour se débrouiller avec l’apprentissage du nouveau mode de vie, etc. (1)(v.p63)

La disparition de l’ancien mode de vie a de quoi créer de la frustration, de la colère et de l’amertume. Accorder son pardon au passé éliminera le ressentiment que l’on se porte. (1)(v.p.63)

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